POUR LA CULTURE…

Partie 2: la « black »     célébration au cinéma 


Le septième art, l’un des plus prisé , celui qui regroupe sûrement le plus de fans. Combien de personnes se ruent par semaine, par an pour voir le tout dernier film? Des milliards si je ne m’abuses.

En plus, c’est un art qui est universel, parle toutes les langues et magnifie toutes les cultures. Alors, quoi de plus simple que de se faire le gardien du patrimoine culturel noir, africain que de le dépeindre dans un film à gros budget?

Après nous avoir longtemps traité en Token, personnage faire valoir du personnage principal blanc, ces dernières années, tout comme au niveau de la musique, le cinéma s’attelle à plus de représentation des noirs dans ses productions. 

Ainsi, pour la culture, et rien que pour elle, faisons une petite immersions dans la Black célébration par le 7e art. 


I- Des supers héros? Noirs?


Tout le monde, à tout le moins une grande partie de la population mondiale, a au moins une fois regardé, entendu parler et même aimé un film d’action, de super-héros adaptés des comics Marvel.

Alors, en plein tourbillon de super héros caucasiens, sort en 2018 le premier film Marvel basé sur l’un de ses seuls super héros noirs: Black Panther.

Quel honneur, quel bonheur! 

Pour ma part, je ne savais même pas que Black Panther existait vu que nous n’étions entourés , dès notre petite enfance, que de Spiderman, Thor ou encore Captain America. 

C’est donc là l’importance de ce film qui , pour une fois, montrait le peuple noir, l’Afrique en premier plan et surtout la montrait riche !

Il est clair que la terre idyllique du Wakanda, regorgeant de Vibranium et d’autres métaux précieux, est un peu trop idéaliste. N’empêche, c’était la première fois qu’on voyais une Afrique prospère, en avance sur la technologie et fière de sa culture. Et, pour couronner le tout, notre Roi T’challa, était un remarquable super héros, faisant des combats, avec un costume propre à lui. Je répète quel bonheur ! 

Je n’ai pas encore vu le deuxième volet du film mais une chose est sûre, Black Panther est un chef-d’œuvre en matière de célébration de notre culture et pour ça , pour la culture, nous disons merci et RIP à Chadwick Boseman pour sa sublime interprétation, merci à Michael B Jordan, Winston Duke, à Forest Whitaker et tous les autres…


Chadwick Boseman dans le costume de Black Panther


Il - Des ladies vous avez dit?


Comme, très souvent,  un super héros en cache un autre. Dans Black Panther 1, nous avons fais la connaissance des « dora milaje » une armée de jeunes femmes qui assurent la protection du roi du Wakanda. Non, vous ne rêvez pas ! Pour une fois, ce n’est pas un groupe d’hommes aux muscles saillants et à l’air féroce qui avait cette tâche , s’était plutôt des ladies, bien que le crâne rasé et l’air un peu féroce quand même, raffinées qui s’en occupait. Sûrement inspirées des Amazones du Dahomey, ses femmes sont représentées combatives, fortes et déterminées; véritable référence aux femmes de chez nous qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et défendent corps et âmes ce en quoi elles croient. 

Et, dans la continuité de l’hommage aux femmes fortes est sorti en 2022 un autre chef-d’œuvre: Woman King.             inspiré également des exploits des Amazones du Benin, Woman King raconte l’histoire de Nanisca , femme guerrière et combative, chef de l’armée des Agojie. 

Plus que l’histoire en elle-même, le cas des Dora Milajie et des Agojie marque la reconnaissance du travail des femmes noires. Pour une fois, elles ne sont pas reléguées au rang de nounous d’enfant blancs ou de bonnes à tout faire. Pour une fois, elles comptes , elles ont des pouvoirs et elles se battent; logées à la même enseigne que les hommes.

Dans un monde où les femmes noires n’arrêtent pas de lutter et se battre pour leurs droits, il est important que cette représentation existe.

Et, pour terminer, au titre de la bonne représentation de la femme noire qui n’est plus seulement la hungry black woman, nous nous souvenons de la belle Shuri dans Black Panther qui est tout simplement un génie de la technologie. Et oui, c’est possible une femme noire dans un laboratoire et ça existe et c’est important de le montrer 

Alors, pour toutes les petites filles noires dans le monde qui ont vu des femmes guerrières, scientifiques, dirigeantes et qui ont compris qu’elles pouvaient le devenir indépendamment de leur couleur de peau, pour la culture et la représentation, un grand merci à Viola Davis, Danai Gurira, Lupita Nyong’o, Leaticia Wright , Angela Bassett et à toutes les autres…


III- is for a little respect when you come home !



Je vous fais une révélation, j’adore les biopic ! Je trouve qu’il est important de montrer l’impact d’une personnalité à travers un film (ou un livre, ou les deux !) sur sa vie qu’elle soit vivante ou non.

Alors, pour la reconnaissance, j’ai nommé les biopic sur des célébrités noires. Ces films, retraçant la vie de ces personnes d’exceptions permettent déjà de nous rendre compte que notre communauté regorge de talents, de personnes intelligentes qui ont été obligées de se battre deux fois plus que les autres pour réaliser leurs rêves et/ou défendre la cause de notre communauté. 

Si vous n’en avez jamais vu, je vous invite à regarder l’incroyable parcours de la « Queen of soul », Aretha Francklin dans RESPECT de Liesl Tommy avec Jennifer Hudson. 

Si vous aimez beaucoup la musique , vous pouvez regarder les années d’or de « the voice » Whitney Houston dans Whitney Houston: I Wanna dance with somebody ».

Ou encore,«  RAY» retraçant la vie de l’incroyable génie Ray Charles.

Si vous avez envie de vous souvenir que l’on s’est battu pour nos droits, vous pouvez regarder l’incroyable lutte de Marthin Lutter King Jr pour le droit de vote dans « SELMA » ou celle de Malcolm X dans « MALCOM » avec Denzel Washington en tête d’affiche.

Et, comme à côté d’un homme se trouve une grande dame, vous pouvez regarder « Betty et Coretta », biopic qui retrace la lutte des femmes de Lutter King et Malcolm X après la perte brutale de leurs époux.

Puisque, c’est toujours pour la culture, vous pouvez regarder « Mickael Jackson: searching for Neverlande » en attendant le nouveau biopic sur la vie du King of pop.


En toute objectivité , je pense qu’il faut féliciter le 7e art qui s’emploie de plus en plus à ne plus faire de nous des Token et à nous assurer une représentation réelle et non basée sur des préjugés raciaux.

Pour la culture, rien que pour elle, merci à tous ces acteurs noirs qui se battent pour la cause…


A suivre…partie 3



Les deux bras croisés sur la poitrine (puis décroisés), le poing serré signe de militantisme.

La salutation des habitants du Wakanda aurait été, selon la légende, celle des membres du mouvement des Black Panthers Party. 

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