FICHE DE LECTURE

 


Œuvre: DYALI 

Auteur: Ange Aby

Note de la rédaction: 7/10


DYALI est un recueil de poème du jeune écrivain Ange Aby. J’avoue que j’avais des appréhensions en le commencent parce que la poésie n’est pas le style littéraire le plus facile à comprendre. Et ça n’a pas raté ! J’ai dû en faire deux lectures pour réussir à capter quelque chose encore que je suis persuadée n’avoir pas assez cerner la chose mais cela viendra…

Alors, mon premier coup de cœur avec ce recueil et bien c’est le titre. A première vu on ne le comprends pas , on sait que C’est particulier mais on ne sait pas sur quoi mettre exactement le doigt. Et, justement, il n’est pas aisé de le comprendre seule, il faut poser la question à l’auteur. Alors, DYALI a la double fonction d’être le titre et en même temps le nom du personnage principal du recueil. En tant que titre, il fait un pont entre trois ethnies ivoiriennes: le baoule, le bete, le malinke. C’est une invitation à « manger », à la dégustation du recueil. 

Mon second coup de cœur c’est la plume de l’auteur et ces quelques phrases qui ont mis de la joie dans mon coeur. Oui, c’est bien d’écrire des poèmes, un livre mais c’est parfait d’avoir le verbe pour le faire. Tout au long de mes lectures , je n’ai pas cesser de relever de nouveaux mots, de nouvelles expressions et c’est aussi ça le rôle de la lecture, nous apprendre des nouvelles choses.

Troisième coup de cœur, l’histoire. DYALI est divisée en deux parties dont la première semble raconter une histoire, celle du poète face à sa mort ou à la mort en général (faudrait que l’auteur nous éclair je ne suis pas sûre d’avoir tout compris).

Elle commence par cette magnifique phrase « un poète ne meurt, il dort ». Et tout le long, on retrouve des évocations de la mort que se soit celle d’un proche (la mère) ou de manière général la mort sous les cieux où vit le poète.

La deuxième partie quant à elle propose différents poèmes qui restent néanmoins marqués par l’omniprésence de la mort. Dans « toi que je ne verrai pas », le poète semble s’adresser à son enfant à naître qu’il ne connaîtra pas parce qu’il serait mort.  Dans « le film de ma mort » il parle de ses appréhensions face à la mort et à comment il l’attend et l’accueillerait quand elle se présentera. Dans « mon âme pleure » il exprime du chagrin face à la mort de quelqu’un.

Dans tous les cas, la mort semble être le fer de lance du recueil et ce n’est pas dramatique; c’est une réalité dont il faut souvent parler.

Dernier coup de cœur, les poèmes « au paradis » et « mon âme pleure » que j’ai aimé plus que tout !!!


Alors merci à l’auteur pour ce moment qu’il m’a permis de passer en compagnie de la poésie (ça ne m’arrive jamais d’en lire). Même si je n’ai pas tout compris j’ai adoré sa plume et son style et je lui souhaite beaucoup de succès pour la suite.



Commentaires

Articles les plus consultés