FICHE DE LECTURE

 


 


Auteur: Tiburce Koffi 

Œuvre : l’amour est un grand pleur 

Note de la rédaction: 8/10


L’amour est un grand pleur, quel titre énigmatique et pourtant si parlant! Ce livre est un heureux souvenir que j’ai ramené du SILA 2023 et qu’il me tardait de lire car n’ayant pas encore eu le plaisir de savourer les écrits du maître Tiburce Koffi.

Quel plaisir de lire ces nouvelles. Quel délice de plonger dans des histoires pas si insolites mais quoique très d’actualités.


Mon premier coup de cœur, c’est la couverture. Cette sorte de gribouillage représentant la beauté du corps nu de la femme est une vraie poésie. Elle ne laisse pas forcément deviner le contenu du recueil mais elle fait immédiatement penser à la passion, au désir , à l’amour. Oui, cette femme semble en extase; elle ne souffre pas , elle prend du plaisir et c’est beau, c’est enchanteur. 


Mon deuxième coup de cœur c’est le contenu même du recueil. Je m’attendais, à vrai dire, à un roman mais j’ai été agréablement surprise de lire un recueil de nouvelles toutes différentes les unes des autres mais avec pour fil conducteur commun l’amour. Un amour sali, un amour interdit, un amour forcé, un amour apeuré et enfin un amour salvateur; voilà ce que nous fait découvrir le maître, voilà à quel rythme il nous fait danser tout au long de la lecture.

Et quelle plume ! Quelle délicatesse dans le récit! Quelle savante utilisation des mots et expressions! Le contenu est aussi parfait que la couverture, sans tabou ni langue de bois; juste l’expression de l’amour dans toute sa diversité.


Mon dernier coup de cœur tient en deux titres “Bluesy” et “Pleurer d’amour”. Ces deux nouvelles qui évoques les thèmes de l’amour apeuré et de l’amour salvateur sont les plus belles selon moi. 

“Bluesy” nous compte l’histoire de deux êtres dont l’amour est plus grand que ce monde et qui l’exprime de manière si possessive qu’ils font fuir l’être aimé. L’histoire les fait se retrouver quand ils sont au plus mal suite à la perte de leurs amours et leur fait passer une nuit idyllique sous fond de blues (l’auteur a recommandé une musique à écouter en fond sonore. Je l’ai fais et c’était PARFAIT). Mais la peur d’être encore rejetés et abandonnés prend le dessus une fois le jour lever et ils se séparent sans s’avouer qu’ils veulent en fait rester. Et c’est souvent ainsi que finisse de belles histoires, inachevées parce que les protagonistes ont eu trop peur de se jeter à l’eau… quelle tragédie! 


“Pleurer d’amour” est quant à elle une belle histoire entre un journaliste égarée et une belle prostitué chez qui il trouve refuge un soir de pluie. C’est l’histoire d’un coup de foudre et c’est la matérialisation de l’amour exempt de jugement. Non, le journaliste ne s’est pas laissé décourager par le travail de sa belle rencontre, non, il a juste senti que c’était elle et il n’a pas hésité à la prendre avec lui.

Amour salvateur oui car il permet à la demoiselle de se sortir de ce monde horrible dans lequel elle vit par nécessité. 

C’est aussi une satire de la société qui ne laisse aucune chance aux jeunes, aux femmes bien que instruits et diplômés. Oui, la vie est difficile pour certain et le besoin les pousse parfois aux extrêmes.

Mais, fort heureusement il y’a de l’amour dans ce monde et l’auteur nous montre qu’il peut quelque fois changer la donne …


Je dois vous avouer que je ressors rêveuse de cette lecture. Il y’a longtemps qu’il m’a été donné de déguster des histoires sur l’amour sans les trouver profondément ennuyeuses. Certes, il y’a quelques clichés dont celui de la demoiselle en détresse mais ça reste beau, bien écrit et ça fait rêver.

Alors un grand merci au maître. C’est une œuvre que je vous conseille à 100%.


En attendant ma prochaine lecture, je vous souhaite un bon week-end mes readers 🥰

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